Gonorrhée

La gonorrhée, ou blennorragie, est causée par une bactérie (Neisseria gonorrhoeae). La gonorrhée peut se transmettre facilement lors de presque tous les rapports sexuels. Pour qu’il y ait transmission, il faut toutefois un contact direct avec une muqueuse (p. ex. urètre, extrémité de l’intestin, pharynx) contenant la sécrétion contagieuse. Chez les hommes ayant des rapports avec des hommes, les infections de la muqueuse anale sont fréquentes.

Symptômes possibles : rougeurs et gonflement à l’extrémité de l’urètre, brûlures urinaires, écoulements aqueux, puis visqueux et purulents, sentiment de malaise général, fièvre, maux de gorge ou rougeur intense du pharynx. Non traitée, la maladie peut affecter la prostate et l’épididyme, ce qui se ressent alors par des douleurs diffuses entre l’anus et les testicules ou par un gonflement douloureux de ces dernières. 

La gonorrhée peut être soignée avec des antibiotiques. Le(s) partenaire(s) sexuel·le(s) devrai(en)t également se faire dépister et/ou traiter afin d’éviter un effet ping-pong.

Depuis novembre 2023, il n’est plus recommandé aux hommes cisgenres gay de réaliser des dépistages de chlamydia et gonorrhée en l’absence de symptômes. 

L’étude belge gonoscreen a montré que les chlamydias asymptomatiques étaient inoffensives pour les hommes cisgenres et qu’il était préférable de les laisser partir d’elles-mêmes plutôt que de les traiter systématiquement avec des antibiotiques. En effet, une utilisation fréquente d’antibiotiques peut provoquer des résistances. 

Voici les situations dans lesquelles il est encore recommandé de réaliser un dépistage chlamydia gonorrhée

  • Tu as des symptômes
  • Tu as reçu une notification d’IST de la part d’un·e partenaire 
  • Tu as des relations sexuelles avec des personnes qui ont un utérus (femmes cisgenres, certains hommes transgenres, etc.) ou tu as toi même un utérus.